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Zones d'intérêtL'inventaire n'ayant pas révélé la présence d'espèces d'odonates à forte valeur patrimoniale (espèces inscrites en liste rouge), les zones d'intérêt ont été définies en fonction de la diversité des espèces qui y ont été observées de juin à octobre. Le score attribué à chaque zone correspond simplement au nombre total d'espèces, sans considération de rareté ni d'abondance relative sur la zone d'inventaire. Les scores les plus hauts sont atteints dans des zones présentant une végétation rivulaire dense. |
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L'inventaire des odonates du parc de Brieux met en évidence une distribution assez inégale des espèces sur la zone d'étude. Les scores les plus élevés sont atteints de part et d'autre de l'allée séparant l'étang 2 et l'étang 3 au nord-est du parc. La proximité des deux étangs explique en partie la plus grande diversité d'espèces, mais la richesse de la zone est surtout due au type de végétation présent. Des scores élevés sont également atteints à l'est de l'étang 2 et au nord de l'étang 4, grâce à la proximité des prairies de fauche. Toutefois, cet habitat disparaît assez rapidement (au milieu de l'été). |
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Carte : nombre total d'espèces observées par zone en 2007 et 2008. Observations non simultanées (toutes les espèces ne sont pas présentes à la même période). Nombre total d'espèces observées : 28. |
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Interprétation des résultatsLes odonates peuvent être utilisés comme espèces bioindicatrices, bien que les larves soient limnophiles, peu nageuses, relativement résistantes aux pollutions et pouvant tolérer de faibles taux d'oxygène dissous dans l'eau. Une grande diversité d'espèces indique une haute qualité de milieu naturel. Certaines espèces ont en outre des exigences particulières en matière d'habitat. C'est le cas de la Libellule fauve (Libellula fulva) dont la présence au parc de Brieux, même si elle est temporaire, mérite d'être notée. Une grande diversité d'espèces sur certaines zones peut s'expliquer par la présence d'une végétation rivulaire dense. Une faible diversité d'espèces, au contraire, peut être due à l'absence des types de végétation qui consituent les habitats principaux et secondaires des odonates, ou à la disparition de cette végétation en période d'émergence ou de reproduction. Ces deux cas expliquent la faible diversité d'espèces constatée dans certaines zones du parc, notamment au sud, et la courte présence de certaines espèces apparaissant tard (au milieu de l'été), au moment où la végétation des berges est dégradée. |
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Photo : Végétation rivulaire (joncs) dégradée en période de reproduction des odonates. Les plantes sont coupées en de nombreux endroits le long des étangs en été pour faciliter la pêche. |
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